samedi 17 août 2013

Xavier Mauméjean - Car je suis Légion

Car je suis Légion, Savier Mauméjean, 2005, 415 pages.

Car je suis Légion. Car je suis Légion. Car je suis Légion ! CAR JE SUIS LÉGION !

Excusez-moi. Mais à chaque fois que je lis ce titre, j'ai envie de le prononcer à haute voix (non, je n'avouerai pas que depuis le début de ce billet je l'ai déjà crié devant mon écran une bonne dizaine de fois). C'est d'ailleurs pour ça que j'ai eu envie de le lire. En tout honnêteté, ça ne vous donne pas la même envie ? C'est pourtant une raison amplement suffisante. Mais je vais quand même essayer de vous en dire un peu plus.

Le genre de Car je suis Légion est assez indéfinissable. Comme le dit Pascal Patoz en quatrième de couverture, une histoire policière dans un contexte de fantasy historique ? En quelque sorte. Mais quelle partie est au premier plan ? Même si cela forme un tout, pour moi l'enquête "policière" est plutôt là en second plan, pour mettre en valeur la vraie perle du livre qu'est la mise en avant d'une civilisation et d'une époque sous-utilisées.

En effet, l'histoire se déroule en 565 av. J.-C., à Babylone, au temps de Nabuchodonosor. Pas commun, n'est-ce pas ? On entre complètement dans un nouvel univers, où les dieux sont omniprésents, et seront la cause de l'intrigue. Il y a aussi toute une réflexion sur la loi, la justice et l'ordre, même si cela aurait pu être encore plus important. Et au milieu de tout ça, il y a Sarban, accusateur de renom, qui découvre un crime louche, qui va le mener dans un complot contre la ville elle-même.

Grossièrement, ce roman peut se diviser en trois parties. Une première plutôt historique et civilisationnelle, pour découvrir Babylone et ses rouages. Une deuxième qui offre plutôt une enquête. Et une troisième qui se situe plus du côté de l'action/aventure. Si les deux premières sont convaincantes, la dernière m'a un peu moins parlé, notamment sur son dénouement, légèrement expéditif.

Néanmoins, Car je suis Légion reste un bon livre. Son titre a un caractère épique, que j'ai retrouvé dans les dernières phrases du roman. Et rien que pour ça, il mérite d'être lu. Je vous le conseille. Car je suis un lecteur. Car je suis un blogueur. Car je suis moi aussi parfois le mal. Car je suis Légion.

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